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Publié le 11-01-2017 - MAJ le 07-02-2017 - Par Evelyne Delion - 1 commentaire(s)
Loisirs/Culture
« J’aimerais bien moi aussi, aller au Bénin ! » par Evelyne
Ne faut-il pas saisir toutes les occasions qui nous sont offertes ? Demain est un autre jour avec toujours plus de difficultés à se mouvoir, à s’exprimer !
La maladie, m’a fait connaître des auxiliaires de vie de différentes nationalités dont une béninoise, devenue une amie. Je lui avais dit un jour que « j’aimerais bien moi aussi aller au Bénin ! » ; elle m’avait répondu que ça pouvait se faire et qu’elle me ferait signe à son prochain voyage.
Une année plus tard, elle me fit la proposition de la rejoindre pendant ses vacances d’été.
Ma neuropathie s’était bien aggravée et je lui expliquais un manque d’autonomie qu’elle n’avait pas connu comme pour prendre ma douche ou aller aux toilettes dans des endroits inconnus. Malgré cela, la proposition tenait et je ne mis pas longtemps à m’engager dans l’aventure. En fait, ne faut-il pas saisir toutes les occasions qui nous sont offertes ? Demain est un autre jour avec toujours plus de difficultés à se mouvoir, à s’exprimer !
L’organisation de ce voyage pris plusieurs mois entre renseignements géographiques, obtention de papiers administratifs et vaccination et le lundi 20 juillet 2015, mon mari me laissait seule entre les mains des services de la compagnie aérienne.
Mon amie avait tout organisé pour ma venue ; même la nuit, quelqu’un m’aidait avec bonté et douceur mais jamais avec pitié.
Lors de chacune de nos sorties, j’étais captivée par cette effervescence de population vivant dehors, transportant de larges plateaux de denrées sur la tête, ces architectures qui passaient du jaune au rouge, du volumineux au tout petit, ces rues couvertes de marchandises alimentaires, vestimentaires ou meubles de tous genre.Les deux grandes plages de Cotonou m’ont impressionnée. Des immensités de sable au soleil sans baigneur ? Ben si ça existe ! Et même s’il est trop dangereux de se baigner, j’ai tellement l’habitude de voir nos côtes européennes peuplées de serviettes de bain espacées de quelques mètres, ombragées souvent par des parasols de toutes les couleurs qui abritent toute une famille. Et là, juste quelques passantes avec leur plateau sur la tête qui traversent par la plage deux localités afin d’éviter la ville.
J’ai eu l’occasion de visiter plusieurs villes conseillées par le guide touristique comme OUIDAH et PORTO NOVO ainsi qu’une ferme biologique et un village lacustre.
En me promenant dans la ferme, je notais que je roulais sur un terrain particulièrement accessible aux fauteuils (j’en profite pour faire la promotion de cet endroit qui, pourrait convenir aux personnes handicapées. Par ailleurs, si un lecteur souhaite faire un don ou avoir plus de renseignements sur ce site et son projet, il peut me contacter). Cette promenade se fit entourée d’animaux de la ferme et un repas fut pris dans cet espace campagnard d’un autre monde.
En ce qui concerne le village sur le lac NOCKOUE, nous pouvions l’approcher en bateau. Le fauteuil ne devait pas freiner la bonne volonté des organisateurs de la visite. Tout est possible avec les aides humaines : à cinq personnes pleines de bienveillance, pour mettre un fauteuil roulant dans une barque, les risques sont inexistants !
En France, j’imagine déjà les compagnies me refuser avec un certain mépris, juste le droit de flotter prétextant un manque d’assurances. Je dis ça parce que ça m’est arrivé dans les escaliers du musée d’art moderne de la ville de Paris !
Aussi, il m’a aussi été possible de voir au-delà d’un simple reportage télévisé les quelques milliers de cases en bois, érigées sur des pilotis que forment la ville de GANVIE.
Des amis n’habitant pas très loin, nous avaient invités à manger. Les enfants du village n’avaient jamais vu de blanc ! Et en plus en fauteuil ! On me regardait avec des yeux ronds, plein de curiosité et quand j’y repense, ces regards n’avaient rien à voir avec ceux, interrogateurs ou tristes des occidentaux.
Entre temps, d’autres promenades ont été faites bien sûr, toutes différemment riches d’émotions comme lors d’achats artisanaux ou de cartes postales, repas au restaurant ou balades jusqu’aux villes de LOME et GRAND POPO près de la frontière togolaise, qui font partie de cet inoubliable voyage.
Evelyne
L’organisation de ce voyage pris plusieurs mois entre renseignements géographiques, obtention de papiers administratifs et vaccination et le lundi 20 juillet 2015, mon mari me laissait seule entre les mains des services de la compagnie aérienne.
Impressions :
J’ai atterri à COTONOU, éblouie par ses lumières, les vêtements colorés d’une peuplade grouillante de familles noires malgré la petitesse de son aéroport. Le contraste entre le gris souris du même jour, entouré des visages pâles que nous sommes, donnait la sensation d’être dans un autre monde !Mon amie avait tout organisé pour ma venue ; même la nuit, quelqu’un m’aidait avec bonté et douceur mais jamais avec pitié.
Lors de chacune de nos sorties, j’étais captivée par cette effervescence de population vivant dehors, transportant de larges plateaux de denrées sur la tête, ces architectures qui passaient du jaune au rouge, du volumineux au tout petit, ces rues couvertes de marchandises alimentaires, vestimentaires ou meubles de tous genre.Les deux grandes plages de Cotonou m’ont impressionnée. Des immensités de sable au soleil sans baigneur ? Ben si ça existe ! Et même s’il est trop dangereux de se baigner, j’ai tellement l’habitude de voir nos côtes européennes peuplées de serviettes de bain espacées de quelques mètres, ombragées souvent par des parasols de toutes les couleurs qui abritent toute une famille. Et là, juste quelques passantes avec leur plateau sur la tête qui traversent par la plage deux localités afin d’éviter la ville.
Au-delà du handicap !
Et puis nous : moi, poussée ou plutôt portée dans le fauteuil ! Fallait voir ça ! Quel courage, quelle gentillesse car « avez-vous déjà roulé un fauteuil dans du sable sec et chaud ? ».J’ai eu l’occasion de visiter plusieurs villes conseillées par le guide touristique comme OUIDAH et PORTO NOVO ainsi qu’une ferme biologique et un village lacustre.
En me promenant dans la ferme, je notais que je roulais sur un terrain particulièrement accessible aux fauteuils (j’en profite pour faire la promotion de cet endroit qui, pourrait convenir aux personnes handicapées. Par ailleurs, si un lecteur souhaite faire un don ou avoir plus de renseignements sur ce site et son projet, il peut me contacter). Cette promenade se fit entourée d’animaux de la ferme et un repas fut pris dans cet espace campagnard d’un autre monde.
En ce qui concerne le village sur le lac NOCKOUE, nous pouvions l’approcher en bateau. Le fauteuil ne devait pas freiner la bonne volonté des organisateurs de la visite. Tout est possible avec les aides humaines : à cinq personnes pleines de bienveillance, pour mettre un fauteuil roulant dans une barque, les risques sont inexistants !
En France, j’imagine déjà les compagnies me refuser avec un certain mépris, juste le droit de flotter prétextant un manque d’assurances. Je dis ça parce que ça m’est arrivé dans les escaliers du musée d’art moderne de la ville de Paris !
Aussi, il m’a aussi été possible de voir au-delà d’un simple reportage télévisé les quelques milliers de cases en bois, érigées sur des pilotis que forment la ville de GANVIE.
Des amis n’habitant pas très loin, nous avaient invités à manger. Les enfants du village n’avaient jamais vu de blanc ! Et en plus en fauteuil ! On me regardait avec des yeux ronds, plein de curiosité et quand j’y repense, ces regards n’avaient rien à voir avec ceux, interrogateurs ou tristes des occidentaux.
Entre temps, d’autres promenades ont été faites bien sûr, toutes différemment riches d’émotions comme lors d’achats artisanaux ou de cartes postales, repas au restaurant ou balades jusqu’aux villes de LOME et GRAND POPO près de la frontière togolaise, qui font partie de cet inoubliable voyage.
Evelyne
Complément d'information
BN75016 a écrit
Je suis comme vous, j'estime ne pas avoir choisi la maladie. Donc je sais que l'évolution est différente selon les personnes. Or en ce qui me concerne, je suis atteinte depuis 10 ans de la maladie, et depuis 1 an, je suis en fauteuil roulant quasiment tout le temps. Or, bizarrement mes proches qui ne sont pas atteints me comparent à mon père au même âge, ou à mon frère, également atteint, mais sous prétexte qu'il marche encore, ils disent que je ne fais pas d'efforts... C'est n'importe quoi ! Ça me révolte car ils ne savent pas de quoi ils parlent. J'estime être au contraire quelqu'un de très courageuse. De toute façon, je botte en touche car je pense que les conseillers ne sont pas les payeurs. Mais ça m'énerve quand même qu'on puisse dire que c'est un manque de volonté. Ce qui m'énerve aussi c'est que mon entourage valide pense que kiné et orthophoniste sont des recours indispensables, et que, du coup, ne pas y recourir, c'est s'exposer à ce que les choses s'aggravent, alors que ça ralentit juste un petit peu la maladie.
Sur l'article
Postez vos questions ou vos billets d’humeur sur le forum internet CSC !
DOM-DOM a écrit
bonjour,
Pour les personnes intéressées un ami m'a transmis un lien concernant
les fauteils roulant :http://benoitsystemes.com/minotor2.php
Sur l'article
Groupe de Parole "Vivre le quotidien" à Paris, le 3 février 2018
yolande a écrit
Yolande Bravo ,il me semble voir mon neveu qui s'appelle François aussi
Sur l'article
« La ViaRhôna en tricycle ? c'est un périple de plus de 300 km jusqu'à la mer ! » par François
hvivet a écrit
Bravo à guy, Thomas et Raymond : ce ne doit pas être facile mais en effet je pense que ça peut faire beaucoup pour une bonne intégration demain