lors de mon séjour à Hendaye, j'ai eu la chance de tester un appareil qui était là en démonstration. Il s'agissait d'un vulgaire tapis de marche, mais sur lequel j'étais harnaché afin de ne pas tomber et avec un casque de réalité virtuelle; je pouvais ainsi déambuler en forêt, sur un sentier, en passant sur un pont. et c'était quasi miraculeux, je marchais sans appréhension aucune et avec plaisir. mais cela a cessé dès que je l'ai retiré.
je suis persuadé que l'équilibre se fait en fonction des infos visuelles envoyées par le cerveau et qu'en modifiant celles ci, on modifie aussi l'équilibre.
Merci pour le partage 
Dommage que ça n'existait pas quand je suis allée à Hendaye mais j'ai du mal à comprendre comment ça peut fonctionner. Je sais que c'est utilisé pour les personnes qui ont le vertige mais pour nous, comment ça peut améliorer notre équilibre. Tu parles Pascal des infos visuelles mais si le virtuel se confond avec la réalité alors quelle est la différence pour le cerveau ?
Dans le casque de réalité virtuelle, n'apparaissent pas nos pieds, nos membres. J'ai eu la sensation que, dans la réalité le cerveau est lourdement accaparé par eux et fournis un travail immense pour leur amener un semblant d'équilibre. Dans cette "réalité virtuelle", tout se passe comme si la marche devenait automatique, comme indépendante. En tout cas, je n'ai pas ressenti cet espèce de cercle vicieux qui fait que le cerveau tente de corriger un équilibre que notre façon de marcher met en péril continuellement. Ma marche était grandement améliorée.
C’est le genre d’appareil dont je rêvais, surtout l’association tapis de marche mais en étant soutenu... ça me permettrait de pouvoir continuer à marcher au moins un peu, pour moi la kine devient de plus en plus difficile...
Et en plus si la réalité virtuelle aide c’est que du bonus 
Cordialement,
Henry
j'en aurais volontiers fait un peu tous les jours, mais malheureusement, ce n'était la qu'en démonstration. mais j'ai retrouvé des sensations très agréables où j'oubliais cette marche qui ne m'apporte en fait que du désagrément.
Tu arrivais à reproduire le déroulé du pied naturellement ?
Je pense aussi que quand on a l'esprit occupé, on oublie ses difficultés à marcher. Je constate que quand je marche dans un lieu inconnu, c'est plus facile que sur un itinéraire que je connais par cœur ou alors si j'ai une discussion animée avec quelqu'un.
le pied se déroulait naturellement, les enjambées étaient bien plus grandes.
Ah oui c'est vraiment étonnant alors ! J'espère pouvoir tester ça un jour !
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