Expérience de réalité virtuelle chez le kiné

Moi j’ai une démarche talonnante qui je pense n’a rien à voir avec le manque d’équilibre. Je lance ma jambe vers l’avant sans plier le genou et je retombe lourdement sur le talon donc je ne crois pas que la réalité virtuelle puisse modifier ma façon de marcher.

c'est exactement ce que j'aurais dit, avant d'essayer, de façon fortuite. Le corps est un tout qui fonctionne par "compensation" sans que l'on se rende compte de cette compensation. un syndrome cérébelleux est un dysfonctionnement du cervelet, qui est l'organe même de l'équilibre (mais pas que).
La marche est, en quelque sorte, un "jeux" avec l'équilibre.
Donc, une marche "bizarre", traduit forcément un problème d'équilibre,même si ce problème est "non handicapant"; le cerveau va "compenser"ce problème en produisant cette marche. C'est en tout cas ce que je crois, et que de nombreux soignants pensent aussi.

Compenser est le mot exact, depuis mes 45ans et la déclaration de cette maladie, c'est ce que je fait sans m'en rendre compte, mes yeux en on été les premiére victime, ma démarche, mais arrive le moment ou le corp ne peu plus, dans bien des choses j'en suis là et je subit, la faiblesse, la vue (mais l'orthoptiste m'a trouver une solution), la démarche, et d'autre choses, de pire en pire.

en réalité, il existe deux types de thérapie, je m'explique:
-une thérapie générale, qui vise à soigner l'origine du mal; encore faut il la connaitre,cette origine, ce qui implique d'aller plus loin que "syndrome cérébelleux"; qui n'indique que la direction dans laquelle il faut regarder càd le cervelet et qui n'est, en réalité,qu'un immense fourre-tout dans lequel on met les pathologies qu'on arrive pas à diagnostiquer.
Il n'existe actuellement, aucune thérapie qui soigne un syndrome cérébelleux au sens large, et , au risque de choquer et de paraître défaitiste: ce n'est pas demain la veille qu'il en existera une.Par contre, il en existera demain pour les pathologies clairement identifiées.

-une thérapie dite "symptomatique" qui, comme son nom l’indique, vise à atténuer les symptômes et à rendre les pathologies plus supportables. fifi la jaune indique que l'orthoptiste lui a trouvé une solution.
Cette thérapie symptomatique est un domaine où tous les espoirs sont permis.

Pascal a dit :
"La marche est, en quelque sorte, un "jeux" avec l'équilibre.
Donc, une marche "bizarre", traduit forcément un problème d'équilibre,même si ce problème est "non handicapant"; le cerveau va "compenser"ce problème en produisant cette marche. C'est en tout cas ce que je crois, et que de nombreux soignants pensent aussi".
D’accord mais le cervelet gère aussi l’automatisme de la marche qui normalement se fait de manière inconsciente. Moi il faut que je me concentre pour essayer d’avoir une démarche à peu près normale et encore je sens bien que je n’y arrive pas complètement. Ca ne se voit peut-être pas forcément de l’extérieur mais moi je le ressens.

Oui Isa, pareil je dois me concentrer à fond pour marcher à peu près droit et les escaliers. Donc quand il y a des voitures et/ou des personnes je suis déconcentré et plus vite fatigué

Benoît je ne parlais pas que de la direction de la marche mais plutôt du mécanisme en lui-même. Je pensais que toutes les personnes ataxiques avaient le même souci de démarche mais apparemment non.
J’ai écrit : j’ai une démarche talonnante qui je pense n’a rien à voir avec le manque d’équilibre. Je lance ma jambe vers l’avant sans plier le genou et je retombe lourdement sur le talon.
Pour me corriger, je me force donc à plier le genou mais je n’arrive pas à retrouver la même sensation qu’avant la maladie car j’ai du mal à doser le degré nécessaire de pliure du genou qui normalement est inné.

Il y a tout plein de marches "pathologiques":make_clickable_callback(MAGIC_URL_FULL, '
', 'https://www.cen-neurologie.fr/fr/premier-cycle/s%C3%A9miologie-analytique/syndrome-myogene-myopathique/syndrome-myog%C3%A8ne-myopathique-0', '', ' class="postlink"')
ci dessus un cours de neurologie.

Pour moi, toutes les marches pathologiques ont une origine "neurologique" et le coté "mécanique" n'en est qu'une conséquence. D'où l'idée de "tromper le cerveau", qui peut éventuellement corriger ce défaut "mécanique", mais très momentanément?