bonjour,
une disposition à connaitre:
CONGE PROCHE AIDANT INDEMNISE
Une avancée à développer. Depuis le 1er Octobre 2020, décret 2020-1208 relatif à l’allocation journalière du proche aidant et de présence parentale, tous les aidants ont la possibilité de prendre un congé rémunéré pour aider un proche en situation de handicap et/ou en perte d’autonomie GIR 1à 3.
Cette démarche nécessite en premier lieu d’inscrire la personne en situation de dépendance comme employeur auprès de l’URSSAF, afin d’obtenir le statut d’aidant familial salarié pour percevoir l’allocation.
Ainsi, tous les salariés disposant d’1 an d’ancienneté, issus du privé, du public, indépendant et demandeur d’emploi peuvent en bénéficier. Ce congé d’une durée maximale de 3 mois, est renouvelable jusqu’à un an. Il peut être pris dans la continuité ou reparti sur l’ensemble de la carrière du salarié.
L’allocation perçue d’une valeur de 43,83 euros/jour pour les personnes en couple et de 52,08 euros pour les personnes seules, est versée par la CAF ou la mutualité sociale agricole (MSA). Cette allocation compense la perte de salaire.
Pour en bénéficier, l’aidant doit accompagner un proche en perte d’autonomie, qui lui-même doit-être soit en couple avec l’aidant, être son ascendant ou son collatéral jusqu’au 4ème degré (frère, sœur, tante, oncle, cousin germain, neveu, nièce…), ou bien être le parent d’un enfant qui en assume la charge, ou encore l’aidant qui réside avec l’aidé pour lequel il entretient des liens étroits et stables, tout en lui venant en aide de manière régulière et fréquente.
La demande de congé est à faire auprès de son employeur, qui ne peut s’y opposer si le critère d’ancienneté et de délai de la demande sont respectés, en précisant la date de départ souhaitée. Son renouvellement ou son interruption reste à l’initiative du salarié qui se doit dans un délai de quinze jours, d’informer son employeur de sa décision de l’interrompre ou de le poursuivre.
Même si cela représente une avancée non négligeable, nécessité il y aurait à renforcer ces dispositions pour les aidants et pour les aidés.
Je rapporte ici le message de Chantal qui l'avait posté dans "présentation des adhérents" et qui aura plus sa place ici :
Bonjour à tous, je ne sais pas si c’est le bon endroit mais j’aimerais savoir si vous donnez des Étrennes aux personnes qui vous aident, et quoi. Merci pour vos réponses et vos informations.
En ce qui me concerne, c'est mon mari l'aidant et il est rémunéré par la PCH. Je ne lui donne pas d'étrennes 
Actualité :
"Bonnes nouvelles pour les aidants. Le montant de l'Allocation journalière du proche aidant a été revalorisé le 1er janvier 2025, passant de 64,54 à 65,80 euros. Ils peuvent également être indemnisés pour 4 personnes aidées contre 1 auparavant."
Bonjour,
Moi aussi l'aidant est mon mari, du coup je suis en train de demander la PCH, mais on m'a dit qu'il ne fallait la demander que pour le ménage par exemple. Si vous savez ce qu'il faut indiquer pour maximiser les chances de l'avoir, je veux bien...
Isabelle
Bonjour Isabelle,
Non la PCH n'est pas prévu pour le ménage justement mais pour de l'aide humaine et l'aménagement du domicile et c'est pour ça que je l'avais demandée en 1er lieu. On a eu une participation pour l'installation d'une 2ème rampe d'escalier mais quand l'assistante sociale est venue, c'est elle qui nous a proposé la rétribution pour mon mari.
bonjour Isabelle,
c'est la MDPH qui attribue la PCH à ceux qui en ont besoin, et le critère n'est pas les revenus du foyer, mais le besoin d'une tierce personne.
Il existe bien des cas où la PCH est attribuée à la personne, et ça sert pour rémunérer le conjoint qui fait office d'aidant (du moins, à ma connaissance)
Pascal, oui comme je disais mon mari perçoit une rémunération mais c'est plus pour faire le ménage que pour une aide humaine mais personne ne vient vérifier...
Isabelle, si tu veux un conseil n'hésite pas en rajouter sur tes difficultés, l'assistante sociale note mais ce n'est pas son rôle de contrôler.
Pour info, à venir si suffisamment de personnes intéressées...
Projet : groupe de parole aidants du CSC
Les personnes atteintes d'un syndrome cérébelleux ont une maladie rare ayant un effet physique et moral sur la personne atteinte mais également sur son entourage. Ces troubles génétiques orphelins se caractérisent par une atteinte du cervelet et/ou des voies nerveuses qui lui sont liées.
Le cervelet agit comme un coordinateur cérébral, en assurant, de manière inconsciente, la régulation de l’équilibre, du tonus musculaire et la coordination du mouvement volontaire. Il est impliqué dans des processus cognitifs complexes tels que l’attention, la prise de décision et la planification.
Les aidants sont souvent démunis voire délaissés malgré eux. Parfois, ils sont rendus coupables de certaines situations auxquelles ils sont confrontés à travers le regard, les jugements d'autrui. L'aidant peut être coupable ou être incompréhensif aux yeux de son conjoint. Mais également il peut subir un rejet quand le malade est en détresse, en forte colère ou sans espoir ponctuel face à la maladie.
Ces situations ne sont pas évidentes à gérer sur le plan émotionnel mais également psychologique. Ils peuvent se sentir isolés et impuissants face aux difficultés qu'ils rencontrent.
La mise en place d'un groupe de parole destiné uniquement aux aidants est l'occasion d’échanger sur les difficultés rencontrées au quotidien. L’objectif est avant tout d’offrir à chacun un lieu d’échanges, de partage et de soutien, une écoute bienveillante pour l’aider à traverser plus sereinement cette période difficile. Celui-ci sera animé par une psychologue.
Pendant ce temps d'échange, ils racontent leur quotidien, font part de leurs doutes, questions, etc... C’est l’occasion de se rendre compte qu’ils ne sont pas les seuls. Les aidants peuvent partager des conseils, des solutions face à une situation rencontrée. Les aidants se sentent donc non seulement soulagés d’avoir pu s’exprimer, mais également soutenus et épaulés.
Ce groupe de parole peut être mensuel ou trimestriel en fonction des besoins. Il peut avoir lieu en présentiel ou à distance en fonction des régions concernées pour une durée de 2 heures environ.
Des animations, des rencontres peuvent également être organisées entre aidants tels que des soirées cinéma, karaoké, dégustation etc... ou une “parenthèse soins” afin qu’ils s'occupent d’eux comme ils le font pour nous, les malades…
La plupart de nos aidants ont une activité professionnelle et sont contraints de la réduire ou d’aménager leur temps de travail. Le statut d’aidant n'est pas toujours
reconnu dans le milieu professionnel. Les aidants ont également peur de faire reconnaître ce statut pour ne être impactés financièrement et avoir des remarques déplacées de leurs collègues.
Une réunion d'information animée par l'assistante sociale du CSC disponible par téléphone afin d'informer des ces différents droits etc... peut-être organisée mensuellement ou trimestriellement en présentiel. A cette occasion, les aidants pourront également échanger sur leur quotidien et les solutions trouvées. Si besoin, un suivi personnalisé pourra être effectué à distance par mail ou par téléphone ensuite.
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