Sensibilité

Je me souviens effectivement des termes :"rire et pleurer pathologiques", des rôles du cervelet :"contrôle et modulation des émotions"....C'est vrai que l'on parle beaucoup plus des répercussions physiques d'une pathologie du cervelet que des répercussions cognitives possibles.
Je me et vous pose la question: pensez-vous qu'une atteinte cognitive isolée est possible ?
Emmanuel

Non il n y a plus d analyses en cours. Le diagnostic en est resté là. Je pense me diriger vers un autre médecin

Bonjour à tous, non moi non plus il n’y a plus de recherches de faites pour connaître la cause de cette maladie du cervelet et j’ai toujours de l’angoisse quoi que je fasse (respiration,méditation,tai chi….ect). Je vais à Angers dans un centre Brain team spécialisé dans les maladies rares mais une fois par an tout comme le neurologue qui me suit une fois par an.
Bon courage. Chantal

Je me et vous pose la question: pensez-vous qu'une atteinte cognitive isolée est possible ?
Emmanuel

Oui,une atteinte cognitive est possible. Encore faut il s'entendre sur le terme "atteinte cognitive". Si tu pense à quelque chose qui peut évoluer vers une démence, alors c'est excessivement rare. par contre, s'il s'agit de "petites atteintes" sans conséquences,comme des oublis, un ralentissement, une sensibilité exacerbée, etc...cela devient très fréquent. mais je ne saurais définir si c'est dû à la maladie ou si c'est une conséquence.

Bonjour à toutes et tous
Oui, hypersensibilité parfois importante aussi (émotions : très souvent, souvent aussi la luminosité, et avec la fatigue chronique : hyper-acousie avec douleurs dans une oreille, et effet "tunnel" maison ...)
Pour les émotions, je crois qu'il n'y a en effet plus de doute sur le lien avec les SC, un des challenges "coordination et routage des messages chimiques" par le cervelet ... là-dessus vient très souvent se greffer les frustrations qu'on a toutes et tous (situation pro, ou perso ... l'embarras du choix) ...
En parallèle, je chercherai plus tard des compléments d'infos sur le mémo de Laurent (merci pour les infos que j'avais ratées) : ça m'intéresse de près s'il y a une échelle CCASS (presque drôle le nom...) : toutes les peines du monde à faire reconnaître la plupart des troubles cognitifs invisibles (surtout tout ce qui concerne les troubles des fonctions exécutives ... heureusement que mon orthophoniste en libéral et celle d'avant m'ont fait bosser dessus depuis 2 ans ... pour le quotidien, c'est important de se raccrocher à des exercices, mettre en place des stratégies, etc ...
Mais pas de reconnaissance de ces troubles par les médecins (certains ... y compris Neuro ... délire ...) ... méga frustrant, et méga dans le dur administratif avec la MDPH ... je contacterais probablement des supports à la filière des maladies rares,
Bonne journée à suivre ; bon courage
Pierre-Yves

a propos de sensibilité, me revient en mémoire, un épisode important: à Hendaye, nous étions pusieurs autour de la table pour une activité intellec tuelle longue et soutenue. deux personnes étaient régulièrement prises d'un fou rire sans raisons apparentes: lorsque nous leur demandions la raison, elle répondaient que c'était très fréquent dans les maladies neurologiques,la fatigue aidant.

et pour répondre en particulier à PY: Ma neurologue m'a soumi à un questionnaire en vue de déterminer, sous l'impulsion d'A. Durr, une échelle des émotions.
Donc c'est en partie reconnu par le monde médical, ou en passe de l'être.