Bonjour à tous,
J'ouvre ce sujet suite à une conversation dans celui de la présentation des adhérents pour pouvoir en discuter dans un endroit dédié. Il y était question de la cause fréquente des syndromes cérébelleux dus à une grosse consommation d'alcool mais qu'en est-il d'une consommation même modérée quand le syndrome a une cause génétique ? Il semblerait logique que ça puisse aggraver les symptômes dans le temps or les médecins ou neurologues mettent-ils leurs patients en garde ?
Ca m'inspire aussi une autre réflexion : une cause génétique ne pourrait-elle pas être masquée chez un gros consommateur donc attribuée à tord uniquement à l'alcool ou bien est-ce que celui-ci pourrait déclencher prématurément des symptômes latents ?
Il est clair que l'alcool augmente les symptômes. Je pense que tous les médecins seront d'accord là dessus. Il peut être considéré comme un poison, et, ceux qui souffrent de syndrome cérébelleux, qu'elle que soit la cause, vont être particulièrement réceptifs à ses effets. Je le redis,c'est la cause la plus fréquente de syndromes cérébelleux.
mais tout est aussi question de dosage, et on peut trouver chez les poisons des effets bénéfiques, c'est le cas par exemple de la toxine botulique ou des opiacés. Donc, à mon avis, autant boire à haute dose va être néfaste, autant la relaxation et le bien être qu'apportent un verre n'est pas négligeable.
Je ne crois pas qu'une cause génétique puisse être masquée par une consommation d'alcool, car, si la piste génétique est explorée, c'est pour des raisons autres (antécédents familiaux avérés ou soupçonnés). Par contre, souvent les "malades" font état d'un événement déclenchant, alors oui, pourquoi pas l'alcool?
si la piste génétique est explorée, c'est pour des raisons autres (antécédents familiaux avérés ou soupçonnés)
Pas forcément si la transmission est récessive et il y a les cas de novo
bien sur, mais on est dans les cas extrêmement rares (mais possible).
C'est justement pour les cas de transmission récessive où je parlais de "soupçonné"
Je pensais que tu voulais dire soupçonné tant que le test génétique le prouvant n'avait pas été réalisé même si un parent est atteint et avéré dans l'autre cas...
Salut à vous 2,
Désolé, j'ai posté ce message dans l'autre discussion avant de voir celle-là plus orientée...
kiwi42 a écrit:
(en effet, un poison pour nous, dixit mon neurologue lors de mon diagnostique quand je m'interrogeais sur mon ébriété très rapide après un verre...)
idem pour le tabac d'après lui (et chose qui me fait "tourner la tête" dès que j'essaye) ...
En effet, ce sont deux drogues qui vont directement au cervelet, sans trop se mélanger au sang je crois avoir compris (d'où l'ébriété prononcé chez les "gros buveurs")
A+
François
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