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Publié le 01-04-2011 - MAJ le 09-07-2013 - Par Hubert - 0 commentaire(s)
Dons Post Mortem, Recherche fondamentale
Le don de cerveau : dans la pratique, comment cela se passe-t-il ?
Le don de cerveau est un acte précieux pour la recherche, mais qui reste extrêmement rare, notamment car son intérêt est peu connu. CSC s’engage avec d’autres associations pour soutenir un réseau national de dons de cerveaux pour la recherche et pour informer le public sur l’intérêt du don. Découvrez en pratique comment se préparer au don de cerveau.
Le rôle des associations
Pour lutter contre le manque de tissus humains disponibles, les associations Connaître les syndromes cérébelleux (CSC), France Parkinson, France Alzheimer et l’Association pour la recherche sur la sclérose en plaques (Arsep) ont décidé de joindre leurs forces en créant un réseau national de dons de cerveaux pour la recherche. Ce réseau a pris la forme d’un groupement d’intérêt économique, appelé Neurologie-Collection d’échantillons biologiques (GIE Neuro-CEB). Les quatre associations financent le réseau et apportent leur soutien logistique. L’objectif est de favoriser la recherche thérapeutique sur les maladies neurodégénératives.
Outre l’organisation des prélèvements, le réseau est garant de la gestion de la collection d’échantillons biologiques à visée neurologique, c’est-à-dire de la bonne conservation des échantillons et de leur distribution aux projets de recherche qui en font la demande.
Outre l’organisation des prélèvements, le réseau est garant de la gestion de la collection d’échantillons biologiques à visée neurologique, c’est-à-dire de la bonne conservation des échantillons et de leur distribution aux projets de recherche qui en font la demande.
En pratique, comment cela se passe-t-il ?
Devenir donneur
Les associations de malades informent leurs adhérents et le grand public de l’intérêt du don de cerveaux post mortem pour la recherche. Les personnes intéressées contactent la coordonnatrice du GIE Neuro-CEB, Marie-Claire Artaud. Mme Artaud répond aux éventuelles questions et adresse un formulaire d’autorisation de prélèvement post mortem, appelé aussi « consentement », aux personnes qui le souhaitent. Après signature du formulaire, le consentement est enregistré et les personnes reçoivent
un dossier complet comprenant une carte de donneur. Le consentement comporte une clause permettant de contacter le médecin du donneur de façon à réunir un dossier clinique. Ce dossier est couvert par le secret médical et gardé sous clé. Les consentements acceptés sont ceux des patients atteints de la maladie d’Alzheimer et pathologies associées, de la maladie de Parkinson et pathologies associées, de sclérose en plaques, d’ataxie cérébelleuse, mais aussi de personnes non atteintes. Si le consentement ne peut pas être rempli directement par le donneur, la loi prévoit que la famille ou les proches peuvent porter témoignage que le donneur a exprimé le souhait d’effectuer ce don.
un dossier complet comprenant une carte de donneur. Le consentement comporte une clause permettant de contacter le médecin du donneur de façon à réunir un dossier clinique. Ce dossier est couvert par le secret médical et gardé sous clé. Les consentements acceptés sont ceux des patients atteints de la maladie d’Alzheimer et pathologies associées, de la maladie de Parkinson et pathologies associées, de sclérose en plaques, d’ataxie cérébelleuse, mais aussi de personnes non atteintes. Si le consentement ne peut pas être rempli directement par le donneur, la loi prévoit que la famille ou les proches peuvent porter témoignage que le donneur a exprimé le souhait d’effectuer ce don.
Lors du décès
Au moment du décès, les proches contactent la coordonnatrice (de 8 heures à 20 heures, tous les jours, week-ends et jours fériés compris), qui se charge d’organiser le prélèvement. Le corps est emmené, sans mise en bière, du lieu du décès vers le centre de prélèvement le plus proche (15 centres en France métropolitaine). Ce transport doit avoir lieu dans les 24 heures qui suivent le décès. Le prélèvement est réalisé par un neuropathologiste. Le corps est ensuite restitué à la famille, qui a toute liberté pour organiser les funérailles. Le transport retour peut être effectué vers le lieu de départ ou vers tout lieu choisi dans la même région (funérarium, etc.). S’il a lieu dans les 24 heures suivant le décès, il est effectué sans mise en bière ; entre 24 et 48 heures après le décès, sans mise en bière, mais après des soins de conservation ; plus de 48 heures après le décès, la mise en bière est obligatoire au centre de prélèvement.
Tous les frais inhérents à la démarche de don sont pris en charge par le réseau GIE Neuro-CEB : transports aller et retour, prélèvement et soins de conservation. Ils n’incluent pas les frais de mise en bière, qui font partie des funérailles.
Tous les frais inhérents à la démarche de don sont pris en charge par le réseau GIE Neuro-CEB : transports aller et retour, prélèvement et soins de conservation. Ils n’incluent pas les frais de mise en bière, qui font partie des funérailles.
Que devient le prélèvement ?
Une moitié du prélèvement est prise en charge par le neuropathologiste, qui, après des analyses s’étalant sur plusieurs mois, décrit les lésions cérébrales et précise le diagnostic. Ce diagnostic peut être, sur demande préalable, adressé au médecin traitant du donneur, qui peut en expliquer le contenu à la famille. L’autre moitié du prélèvement est échantillonnée et adressée à l’unité centrale à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris, pour conservation.
Pour la recherche
Les chercheurs qui souhaitent obtenir des échantillons adressent au GIE Neuro-CEB leur projet de recherche. Celui-ci est soumis à un comité scientifique. Les échantillons sont alors conditionnés et envoyés aux chercheurs. Les échantillons distribués étant très petits, un seul cerveau peut être utile à des projets de recherche pendant une dizaine d’années.
Complément d'information
Les banques tissulaires sont soumises à une réglementation très stricte en France. Une autorisation du ministère de la Recherche est obligatoire. Celle-ci a été obtenue par le GIE Neuro-CEB pour les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, les ataxies cérébelleuses, la sclérose en plaques, et pour les échantillons issus de personnes non atteintes de ces maladies. Le GIE est engagé dans une démarche qualité qui a abouti en juin 2010.
Numéro Vert : 0 800 531 523
GIE Neuro-CEB Plateforme de ressources biologiques – Bât. Roger-Baillet
Hôpital de la Pitié-Salpêtrière
83, boulevard de l’Hôpital
75651 Paris Cedex 13
Tél. : 06 79 80 87 97 ou 01 42 17 74 19 Fax : 01 42 17 75 02
marie-claire.artaud@neuroceb.org
www.neuroceb.org
Document(s) associé(s)
Article(s) associé(s)
Gilles a écrit
Document très complet et compréhensible qui permet de se projeter et prévoir des solutions pratiques (même si un peu "plombant" quand on n'est qu'au début de la maladie).
Une question concernant la vision : le fait de ne pouvoir lire en temps les panneaux routiers de direction (où figurent de multiples informations, villes par exemple) ou les détails sur une carte (absence de réflexe oculomoteur) n'est pas évoqué. Est-ce un effet lié à la maladie ?
Merci en tout cas !
Sur l'article
« Les effets au quotidien des ataxies à déclaration adulte », par Hubert Boeuf
Sylvia a écrit
Merci pour ces informations précieuses. Super document à lire absolument car très utile. Encore merci ! Sylvia H
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« Les effets au quotidien des ataxies à déclaration adulte », par Hubert Boeuf
fregate a écrit
G tout lu c interressant a savoir tout cela ce cervelet me fait tout cela pieds glacer g tout c une nol 3 moi merci pour ce que vs faite dieu vs le randra amicalement madame gorriez
Sur l'article
« Les effets au quotidien des ataxies à déclaration adulte », par Hubert Boeuf
Claudine70 a écrit
c'est bien d'avoir une vision d'ailleurs !