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Publié le 05-05-2011 - MAJ le 20-02-2014 - Par Marcela Gargiulo et Martine Frischmann, psychologues - 0 commentaire(s)
Suivi psychologique
Parlez aux enfants et aux frères et sœurs de la maladie !
Les relations entretenues au sein de la fratrie sont souvent déterminantes pour la formation de l’être humain. Le vécu commun aux frères et sœurs sert de banc d’essai : à l’attachement, à l’amitié, à la rivalité. La fratrie peut expérimenter à la fois la honte, la tristesse, mais aussi l’exaltation, la fierté, la tendresse de s’occuper de l’autre, de l’aider.
Le contenu de cet article est issu de la présentation des psychologues Marcela Gargiulo et Martine Frischmann, lors du colloque scientifique CSC de 2011.
Etre frère et sœur
- Les conséquences sur la fratrie ne sont pas seulement déterminées par la maladie du frère ou sœur, mais surtout par la manière que les parents ont de réagir devant la découverte de la maladie.
- La dépression consécutive peut faire émerger ce qu’André Green [1] appelait « la mère morte », se référant à une mère commotionnée et déprimée à la suite d’un événement dramatique comme un deuil.
- La mère est là, présente en chair et en os, mais en fait absente et indifférente, comme si le lien à l’enfant était détruit.
Parlez aux enfants et aux frères et sœurs de la maladie !
La culpabilité d’être en bonne santé le syndrome du survivant
- Il a été observé le développement d’une culpabilité qui s’apparente à celle du survivant par rapport aux membres atteints, surtout dans la fratrie.
- Le syndrome du survivant a été décrit chez les rescapés de diverses catastrophes, notamment chez les survivants des guerres et des camps de concentration.
- Bettelheim [1] a souligné la difficulté de survivre à une telle épreuve : « On se sent obligé de justifier la chance qu’on a eu de faire partie des rares rescapés, alors que d’autres….ont été exterminés » .
Pour lui le rescapé se pose la question suivante : Pourquoi ai-je été épargné ? et la voix de la conscience lui répond : «… parce qu’un autre est mort à ta place ». Cyrulnik[2] attire notre attention sur un autre aspect de la culpabilité du survivant. Il souligne la « fierté honteuse du survivant » : il a honte du bonheur qu’il éprouve à avoir survécu alors qu’il se sent coupable de la mort de ceux qu’il aime.
[1] Betheleim B Le Cur conscient, collection Pluriel, Robert Laffont, Paris, 1972 ( The informed Heart, The Free Press, A Corporation, New York 1960.
[1] Betheleim B Le Cur conscient, collection Pluriel, Robert Laffont, Paris, 1972 ( The informed Heart, The Free Press, A Corporation, New York 1960.
Olivier Bergis, frère et père de personnes handicapées mentales, docteur en Sciences.
« Je me suis donné très tôt comme mission de consoler mes parents; même si cela ne m’avait jamais été demandé. Comment consoler ses parents lorsqu’on est un petit enfant? Tout simplement en tentant d’être exemplaires, de leur « faire plaisir » le plus souvent possible? »
« C’était une mission impossible. Ma mère ne pouvait pas être heureuse: elle ne savait pas se faire plaisir. Mes parents ne sortaient pas, ils n’allaient jamais au théâtre ni au restaurant. Ils n’avaient pas de vie sociale. » .
« Je n’ai pas réussi à la consoler d’avoir un enfant handicapé, d’où le sentiment d’échec qui a été ravivé à sa mort, il y a huit ans: elle a été emportée par une embolie pulmonaire passive, et arrivé le premier à son chevet, avant les secours; je n’ai pas réussi, malgré tous mes efforts, à la remmener à la vie! »
« C’était une mission impossible. Ma mère ne pouvait pas être heureuse: elle ne savait pas se faire plaisir. Mes parents ne sortaient pas, ils n’allaient jamais au théâtre ni au restaurant. Ils n’avaient pas de vie sociale. » .
« Je n’ai pas réussi à la consoler d’avoir un enfant handicapé, d’où le sentiment d’échec qui a été ravivé à sa mort, il y a huit ans: elle a été emportée par une embolie pulmonaire passive, et arrivé le premier à son chevet, avant les secours; je n’ai pas réussi, malgré tous mes efforts, à la remmener à la vie! »
Impact de la maladie sur les frères et sœurs
- hyper-maturité
- isolement de chacun dans sa souffrance
- culpabilité d’être en bonne santé
- rivalités refrénées
- influence sur le choix professionnel
- risque génétique dans la fratrie
Article(s) associé(s)
hvivet a écrit
Journée très intéressante je vous conseille de voir les replay des interventions sur leur chaîne YouTube
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La Biennale des fatigues chaque 21 novembre !
fregate a écrit
Vraiment bravo c bout de choux
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Découvrez le quotidien de nos jeunes Héros en images !
hvivet a écrit
Que c'est dommage d'avoir a en arriver la mais bravo pour cette demarche qui j'espere aboutira meme si la procedure dure longtemps !
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Faire appliquer la loi de 2005 : le parcours du combattant !
fregate a écrit
Comment faire pour y accéder à ce lieu et mon époux faut le loger ou lui en dehors structure mais où voir syndicats initiatitve