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Publié le 31-05-2019 - MAJ le 31-05-2019 - Par G. Coarelli - 0 commentaire(s)
Ataxie, Spasticité, Recherche fondamentale
Une étude européenne confirme le lien entre le gène SPG7 et les ataxies cérébelleuses
Une étude européenne conduite par Giulia Coarelli dans l’équipe d’Alexandra Durr et Giovanni Stevanin à l’ICM, met en évidence le lien entre certains symptômes parfois observés dans la paraplégie spastique de type 7 (SPG7) et certaines mutations génétiques spécifiques. Les résultats sont publiés dans la revue Neurology. En voici un résumé, cette étude étant importante .
Les paraplégies spastiques héréditaires (HSP) sont un groupe de maladies très hétérogènes, d’un point de vue clinique comme génétique avec plus de 60 gènes identifiés à l’heure actuelle. Parmi eux le SPG7, responsable de la paraplégie spastique de type 7 est une de formes à transmission autosomique récessive la plus fréquente. Le principal symptôme de la maladie est une spasticité et une faiblesse des membres inférieurs conduisant à de sévères troubles de la marche. Un certain nombre de patients présentent également des symptômes d’ataxie cérébelleuse. L’ataxie cérébelleuse peut être aussi la porte d’entrée à la pathologie. Les chercheurs ont voulu explorer l’existence de différences génétiques entre les patients présentant une ataxie spastique et les patients ne présentant que des signes de paraplégie spastique.
Cette étude collaborative européenne, réunissant des centres français, allemand, belge, néerlandais et italien, et conduite par Giulia Coarelli dans l’équipe d’Alexandra Durr et Giovanni Stevanin à l’ICM, a permis de collecter les données de 241 patients atteints de cette pathologie, puis a cherché à étudier cette corrélation entre la génétique des patients et leurs signes cliniques.
Ils mettent en évidence qu’une mutation spécifique (p.Ala510Val), la plus fréquemment retrouvée chez les patients, est associée à un début de la maladie plus tardif et à l’apparition des symptômes d’ataxie cérébelleuse au début de la maladie. De plus, les mutations du gène SPG7 conduisant à une perte de fonction de la protéine associée entraine un tableau clinique plus complexe et sévère comprenant des altérations de la sensibilité profonde et de la vision. Il a été décrit l’examen post-mortem d’une patiente atteinte de SPG7 retrouvant l’atrophie du noyau dentelé du cervelet, du cortex cérébelleux et des cordons pyramidaux au niveau médullaire.
Dans leur ensemble, ces résultats apportent des informations importantes sur la corrélation entre les tableaux génétique et clinique dans la paraplégie spastique de type 7 et confirme SPG7 comme une cause fréquente d’ataxie cérébelleuse.
Giulia Coarelli
Cette étude collaborative européenne, réunissant des centres français, allemand, belge, néerlandais et italien, et conduite par Giulia Coarelli dans l’équipe d’Alexandra Durr et Giovanni Stevanin à l’ICM, a permis de collecter les données de 241 patients atteints de cette pathologie, puis a cherché à étudier cette corrélation entre la génétique des patients et leurs signes cliniques.
Ils mettent en évidence qu’une mutation spécifique (p.Ala510Val), la plus fréquemment retrouvée chez les patients, est associée à un début de la maladie plus tardif et à l’apparition des symptômes d’ataxie cérébelleuse au début de la maladie. De plus, les mutations du gène SPG7 conduisant à une perte de fonction de la protéine associée entraine un tableau clinique plus complexe et sévère comprenant des altérations de la sensibilité profonde et de la vision. Il a été décrit l’examen post-mortem d’une patiente atteinte de SPG7 retrouvant l’atrophie du noyau dentelé du cervelet, du cortex cérébelleux et des cordons pyramidaux au niveau médullaire.
Dans leur ensemble, ces résultats apportent des informations importantes sur la corrélation entre les tableaux génétique et clinique dans la paraplégie spastique de type 7 et confirme SPG7 comme une cause fréquente d’ataxie cérébelleuse.
Complément d'information
Article(s) associé(s)
Sylvia a écrit
Merci à Mme Bassant ainsi qu'à CSC pour cet article intéressant. C'est bien connu, l'espoir fait vivre !
SVersailles
Sur l'article
Point sur les recherches en cours sur les traitements susceptibles d’agir sur les ataxies spinocérébelleuses
Sylvia a écrit
’Association française contre les myopathies (AFM) nous a appris qu’il est possible de prétendre à des gènes médicaments à plus ou moins long terme à partir du moment où le gène responsable d’une ataxie est identifié.’Association française contre les myopathies (AFM) nous a appris qu’il est possible de prétendre à des gènes médicaments à plus ou moins long terme à partir du moment où le gène responsable d’une ataxie est identifié. Qu'en pense M. Stevanin ? Comment peut-on affirmer cela ?
Merci pour la réponse. SVersailles
Sur l'article
Entretien avec Giovanni Stévanin, Directeur de recherches à l’INSERM et professeur à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes
hvivet a écrit
Exce?lente information ! Merci CSC !
Sur l'article
RADIAL, un algorithme d’aide au diagnostic.
fregate a écrit
moi frégate je présente des signes cliniques d'essoufflement ,a la marche a l'effort, donc je fais de la kiné respiratoire!!