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Publié le 01-04-2011 - MAJ le 17-04-2013 - Par Isa, enseignante - 0 commentaire(s)
Ataxie, Emploi/Insertion
« Ma ressource, je la puise dans mon métier » : Isa, enseignante, atteinte d’une ataxie cérébelleuse
Découvrir sa maladie à un âge adulte déstabilise nécessairement. Il y a l’acceptation de cette annonce, un cheminement personnel et douloureux à accomplir puis l’affrontement du regard de l’autre. Le monde du travail ne facilite pas forcément cette transition, mais peut aussi aider à trouver les ressources pour avancer. Pour ma part, mon métier d’enseignante en maternelle, me donne des forces pour avancer.
« La vie continue »
« Lorsque j’ai appris mon ataxie en mai 2010, je n’ai pas réellement réagi. La vie continue. C’est vrai, ça ne change en rien le quotidien. J’ai continué à travailler en tant qu’enseignante dans une école maternelle.
Mon souci de santé n’avait jamais été évoqué au sein de l’équipe. La situation me convenait bien ainsi, car j’avais l’impression d’être à l’abri des questions gênantes. Deux années s’écoulèrent et la troisième année débuta. Mon état de santé avait légèrement évolué et la structure de mon établissement scolaire aussi.
Maintenant, j’allais avoir un escalier à franchir pour conduire mes élèves en récréation. Mon déséquilibre se révélait un peu plus chaque jour. J’étais arrivée à un tournant de mon existence. Je ne pouvais plus passer sous silence mes difficultés, car j’avais compris que mes collègues se posaient des questions à mon égard.
Mon souci de santé n’avait jamais été évoqué au sein de l’équipe. La situation me convenait bien ainsi, car j’avais l’impression d’être à l’abri des questions gênantes. Deux années s’écoulèrent et la troisième année débuta. Mon état de santé avait légèrement évolué et la structure de mon établissement scolaire aussi.
Maintenant, j’allais avoir un escalier à franchir pour conduire mes élèves en récréation. Mon déséquilibre se révélait un peu plus chaque jour. J’étais arrivée à un tournant de mon existence. Je ne pouvais plus passer sous silence mes difficultés, car j’avais compris que mes collègues se posaient des questions à mon égard.
« Il fallait que je parle »
J’étais résolue à vivre comme je l’avais toujours fait, mais je me suis rendue à l’évidence : il fallait que je parle... et durant deux mois, j’ai dû rencontrer successivement l’assistante sociale, le médecin de l’éducation nationale, la directrice de mon école, l’Inspectrice et, enfin, mes proches collègues.
Difficile d’avouer cette situation de santé peu commune. Les interlocuteurs étaient plutôt soulagés de savoir pourquoi j’avais une démarche particulière. Désormais, tout mon entourage professionnel était plus attentif à mes besoins. Mais, il y avait des conséquences inattendues à ces aveux. Afin de me préserver, mon supérieur et mes collègues m’encourageaient à travailler à mi-temps. Je dois exercer encore 12 ans avant d’être à la retraite ; alors, je n’avais pas vraiment prévu cette proposition.
Difficile d’avouer cette situation de santé peu commune. Les interlocuteurs étaient plutôt soulagés de savoir pourquoi j’avais une démarche particulière. Désormais, tout mon entourage professionnel était plus attentif à mes besoins. Mais, il y avait des conséquences inattendues à ces aveux. Afin de me préserver, mon supérieur et mes collègues m’encourageaient à travailler à mi-temps. Je dois exercer encore 12 ans avant d’être à la retraite ; alors, je n’avais pas vraiment prévu cette proposition.
« La ressource, je la trouve dans mon activité professionnelle »
J’ai besoin de mon métier pour avancer. La ressource, je la trouve justement dans mon activité professionnelle. Alors, certes, j’ai un métier public qui me demande de la rigueur dans ma tenue. Mais, cette situation me motive et m’oblige à aller de l’avant. Il faut que je fasse des efforts au niveau du langage, par exemple : ma prononciation doit être la plus parfaite possible, car je suis le référent pour les enfants.
Tant que je pourrais, je resterai à mon poste. Je veux me concentrer sur le temps présent et repousser les limites que m’impose ma pathologie. Je le pourrai grâce à mon entourage et à un bon moral.
Actuellement, je ne veux retenir que le positif et persévérer. »
Tant que je pourrais, je resterai à mon poste. Je veux me concentrer sur le temps présent et repousser les limites que m’impose ma pathologie. Je le pourrai grâce à mon entourage et à un bon moral.
Actuellement, je ne veux retenir que le positif et persévérer. »
hvivet a écrit
Bravo François ! De tels efforts ça me laisse sans voix !
Sur l'article
PERIPLE NORD-ARDECHOIS (27-31 AOUT 2023)
hvivet a écrit
Journée très intéressante je vous conseille de voir les replay des interventions sur leur chaîne YouTube
Sur l'article
La Biennale des fatigues chaque 21 novembre !
aubert2 a écrit
L'article ne dit pas où se faire vacciner pour le moins de 75 ans !
Sur l'article
CSC vous encourage à vous faire vacciner contre la COVID-19 !
Gilles a écrit
Document très complet et compréhensible qui permet de se projeter et prévoir des solutions pratiques (même si un peu "plombant" quand on n'est qu'au début de la maladie).
Une question concernant la vision : le fait de ne pouvoir lire en temps les panneaux routiers de direction (où figurent de multiples informations, villes par exemple) ou les détails sur une carte (absence de réflexe oculomoteur) n'est pas évoqué. Est-ce un effet lié à la maladie ?
Merci en tout cas !