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Publié le 12-04-2016 - MAJ le 12-04-2016 - Par pascal masselot - 1 commentaire(s)
Enfance et adolescence, Scolarisation
CSC sensibilise les enfants au handicap dans les écoles
Guy, Raymond et Thomas, trois responsables CSC, sont récemment allés parler de nos pathologies rares dans les écoles. Ils souhaitent partager leurs expériences sur le déroulement, la préparation de ces interventions et les échanges qui en sont découlés avec les élèves et le corps enseignant.
Une préparation préalable nécessaire
L’aide de l’instituteur ou du professeur est essentielle en préparation à l’intervention. Même si elle amène parfois quelques difficultés supplémentaires, comme celle évidente d’une « pression » en plus sur l’orateur, elle demeure indispensable. Elle permet le jour J de bien cadrer l’intervention, de maintenir une certaine « discipline ». L’appui des enseignants facilite aussi un éventuel suivi avec l’établissement scolaire.Ces interventions ont été centrées sur les maladies rares ou sur le handicap. Nos pathologies en faisant partie, c’est de nous dont on parlait !
Quoiqu’il en soit, la réussite de cette intervention va amplement reposer sur le soin apporté à sa préparation.
Plusieurs expériences menées par CSC
Trois interventions ont été menées en primaire, avec des élèves de CE2 (8 ans environ), et deux en collège (avec des élèves un peu plus âgés, 12 à 14 ans), en région PACA, en région Parisienne, et en Aquitaine.Leur durée a été d’une heure en moyenne, durée en apparence courte mais suffisamment longue pour stimuler l’attention.
Quels supports ont été utilisés ?
Pour son intervention, Guy s’est appuyé sur un « quizz » (questionnaire ludique concernant les maladies rares) avec des questions comme : Comment appelle-t-on une maladie qui touche peu de gens (moins de 1 personne sur 2 000) ?• Une maladie rare ;
• Une maladie neuve ;
• Une maladie extra nouvelle.
Quant à Thomas, il s’est appuyé sur une bande dessinée,
Raymond a utilisé comme support une présentation « power point »
Ces exposés avaient pour but, d’une part de présenter ces maladies rares et, d’autre part de susciter un questionnement et un débat.
Des échanges enrichissants
Le premier constat est que les questions reflètent les préoccupations des élèves et diffèrent selon leur tranche d’âge.Chez les plus jeunes, la notion de différence n’est pas encore très « marquée », ils sont très actifs et posent beaucoup de questions comme : « Est-ce permanent ou pas ? » qui montre que l’idée même d’état définitif est une découverte.
La période de l’adolescence est plus une période de repli sur soi, ou le « paraître » va prendre de l’importance.
Par contre, tous font directement le lien avec ce qu’ils connaissent dans leur classe ou dans leur famille. Ils sont très sensibles à ce débat et ressentent le besoin d'être utile et d'apporter leur aide à un camarade handicapé, ce qui semblerait aller à l’encontre de l’idée selon laquelle la jeunesse serait individualiste.
En conclusion…
Il est toujours nécessaire de se rapprocher des responsables des écoles (conseils et méthodes d'approche), et de bien préparer son intervention pour éviter les dérapages (souvent observés lors de ce type de réunion).Quel que soit l’âge des élèves, ils en parleront chez eux et « l’acceptation » du handicap en sera ainsi facilitée.
En guise de « mot de la fin », citons ces paroles entendues lors d’une réunion :
« Le premier travail pour favoriser l’accessibilité, est de sensibiliser la jeunesse à ce type de problème car ils sont les décideurs de demain. »
UN GRAND MERCI A CEUX QUI ONT OSE AINSI S’EXPOSER.
Complément d'information
michele29 a écrit
Bravo à vous tous. Je ne peux avoir que de l'admiration pour vous.
Sur l'article
Une échappée à vélo au coeur du Massif Central : récit du défi sportif de Patrick, adhérent de CSC
PIERRE ALAIN56 a écrit
Bonjour et félicitations. Serait-il possible d en savoir plus sur votre vélo , choix du modèle , deux roues avant ou arrière.... Merci beaucoup. Pierre
Sur l'article
« La ViaRhôna en tricycle ? c'est un périple de plus de 300 km jusqu'à la mer ! » par François
CathyDel a écrit
Bonjour, Plus de carte affichée...
Sur l'article
Où sont nos adhérents ?
BN75016 a écrit
Je suis comme vous, j'estime ne pas avoir choisi la maladie. Donc je sais que l'évolution est différente selon les personnes. Or en ce qui me concerne, je suis atteinte depuis 10 ans de la maladie, et depuis 1 an, je suis en fauteuil roulant quasiment tout le temps. Or, bizarrement mes proches qui ne sont pas atteints me comparent à mon père au même âge, ou à mon frère, également atteint, mais sous prétexte qu'il marche encore, ils disent que je ne fais pas d'efforts... C'est n'importe quoi ! Ça me révolte car ils ne savent pas de quoi ils parlent. J'estime être au contraire quelqu'un de très courageuse. De toute façon, je botte en touche car je pense que les conseillers ne sont pas les payeurs. Mais ça m'énerve quand même qu'on puisse dire que c'est un manque de volonté. Ce qui m'énerve aussi c'est que mon entourage valide pense que kiné et orthophoniste sont des recours indispensables, et que, du coup, ne pas y recourir, c'est s'exposer à ce que les choses s'aggravent, alors que ça ralentit juste un petit peu la maladie.