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Publié le 05-05-2011 - MAJ le 20-02-2014 - Par Marcela Gargiulo et Martine Frischmann, psychologues - 1 commentaire(s)
Suivi psychologique, Famille/Accompagnant
La douleur nous oblige à faire un choix : nous soumettre ou la surmonter
« Quand un grain de sable pénètre dans une huître et l’agresse au point que, pour s’en défendre, elle doit sécréter la nacre arrondie, cette réaction de défense donne un bijou dur, brillant et précieux ». La résilience définit le ressort de ceux qui, ayant reçu le coup ont pu le dépasser.
Le contenu de cet article est issu de la présentation des psychologues Marcela Gargiulo et Martine Frischmann, lors du colloque scientifique CSC de 2011.
Processus de résilience chez la personne malade et l’entourage
- La résilience est la capacité à résister à la destruction et en même temps la capacité à se construire une vie en dépit des circonstances difficiles.
- «resilienta »= résistance au choc, capacité d’un élément à absorber les variations brutales du milieu = il s’agit d’un procès.
Un malheur n’est jamais merveilleux. C’est une frange glacée, une boue noire, une escarre de douleur qui nous oblige à faire un choix : nous soumettre ou le surmonter. La résilience définit le ressort de ceux qui, ayant reçu le coup ont pu le dépasser. L’oxymore décrit le monde intime de ces vainqueurs blessés.
« Le merveilleux malheur », Boris Cyrulnik (1999)
- Capacité de la personne à réveiller l’empathie.
- L’humour.
- Ne pas se considérer une victime.
- Avoir un projet.
De nombreuses personnes peuvent avoir le sentiment d’être définitivement détruits par l’épreuve de la maladie de leur enfant.
- Boris Cyrulnik a théorisé sur la capacité de certains individus, gravement traumatisés, à surmonter leurs souffrances, à survivre en dépit de l’adversité, à se reconstruire après la catastrophe.
- Elle permet d’affirmer que le passé ne condamne pas nécessairement l’avenir et qu’à tout moment une trajectoire de vie peut être modifiée, transformée.
- Il n’y a pas de douleur sans métamorphose
- Pour l’auteur il est ainsi possible de sortir grandi d’une situation extrême. Il l’explique par la métaphore de la perle et l’huître « Quand un grain de sable pénètre dans une huître et l’agresse au point que, pour s’en défendre, elle doit sécréter la nacre arrondie, cette réaction de défense donne un bijou dur, brillant et précieux ».
- Il ne s’agit pas d’héroïser la souffrance, mais de savoir que, même dans la douleur, on peut continuer à apprendre et à créer.
- Beaucoup de personnes disent qu’ils ont découvert, grâce à la maladie, des personnes qu’ils n’auraient jamais rencontrées et affirment vivre des expériences de partage « hors norme ».
- La maladie, en dépit ou à cause de la douleur qu’elle implique, peut être l’occasion de rencontrer sa propre humanité.
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michele29 a écrit
Je vous trouve très courageuse et continuez votre beau métier d'enseignante .
Sur l'article
« Ma ressource, je la puise dans mon métier » : Isa, enseignante, atteinte d’une ataxie cérébelleuse
hvivet a écrit
Bravo François ! De tels efforts ça me laisse sans voix !
Sur l'article
PERIPLE NORD-ARDECHOIS (27-31 AOUT 2023)
hvivet a écrit
Journée très intéressante je vous conseille de voir les replay des interventions sur leur chaîne YouTube
Sur l'article
La Biennale des fatigues chaque 21 novembre !
aubert2 a écrit
L'article ne dit pas où se faire vacciner pour le moins de 75 ans !