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Publié le 02-09-2018 - MAJ le 02-09-2018 - Par Sylvain Léveillé responsable région midi-pyrénées - 0 commentaire(s)
Structure médicale
Mon séjour à San Salvadour
Besoin de se retrouver, de se "requinquer", de remettre les pendules à l'heure.
J’ai fait cet été, un séjour à Hyères.
Retour sur cette expérience.
J’ai fait cet été, un séjour à Hyères.
Retour sur cette expérience.
Pour tout dire, je suis plus "montagne" que "mer", mais différentes raisons ont fait que j'ai demandé à faire un séjour à San Salvadour à Hyères. Je ne connaissais pas cette région attrayante, j'avais envie de la connaître et le grand parc de 22 hectares de l'hôpital était séduisant par ses marches ou promenades qu'il promettait et les possibilités qu'il offrait.
Mon admission a été assez vite programmée, je m'y étais pris en avance (Fin Mars 2018) et la CPAM a été favorable.
L'accueil fut très correct et appréciable avec une rapide visite du service (tout se trouve au même étage et est donc accessible en fauteuil ou déambulateur) dans une chambre un peu vétuste équipée d'un ventilateur, mais non climatisée, avec une vue magnifique sur le parc et la mer. Le placard gagnerait à être plus grand, cependant, seule la douche n'est pas très pratique, par sa marche, ses robinets lisses et l'eau qui coule hors du bac. Cependant, l'on m'a proposé l'aide de quelqu'un ou l'utilisation d'une des deux douches á l'italienne et équipée du service. De façon générale, l'équipe médicale "s'adapte" ou propose des aides. Par exemple, des fauteuils électriques sont fournis, si besoin, ce qui permet une certaine liberté, notamment pour les "longs" trajet ou tout trajet qui pourrait être fatiguant, voire inenvisageable sans !
Deux pièces dédiées au salon (avec TV et bibliothèque ...) et au réfectoire, sont climatisées. A propos du réfectoire ; certes, ce n'est pas de la gastronomie, mais les menus sont assez variés et adapté aux besoins, et même goûts, de chacun. Ils sont, bien entendus contrôlés par la diététicienne ; les portions de pain (petits pains) seraient meilleures plus fraiches !
Inutile de vous dire que je suis tombé sous le charme de ce parc très arboré, à la végétation luxuriante avec des essences variées, et la cymbalisation des cigales, ainsi que de ce château chargé d'histoire.
Un peu d'histoire:
Sa construction, suivant des styles très différents, allant du néo-baroque á l'oriental, en passant par une touche de Renaissance et autres, débuta au début de la IIIe République ; un riche "personnage" voulait gâter sa belle maîtresse, Marguerite Raimbaud (Vous avez remarqué le « M » sur la balustrade du balcon de la chambre !) Cette période de luxe ne dura pas très longtemps.Le site devint un lieu de soins pour enfants malades, peu fortunés ou indigents au début du XXe siècle. Le faste et le luxe arrivèrent très vite et occupèrent les lieux, notamment avec la construction d'un hôtel de luxe, attenant au château. Il fallait aussi financer le sanatorium ... L'emplacement était idéal et la découverte d'une source d'eau minérale aux propriétés "exceptionnelle" fut un atout.
La Grande Guerre vit arriver les troupes marocaines en convalescence, suivies par les officiers des troupes américaines du Général Pershing.
En 1922, le domaine actuel fut acheté par l’Assistance Publique de Paris qui est aussi propriétaire de deux autres hôpitaux marins ; á Berck-Plage, depuis 1859 et à Hendaye (que certains connaissent), depuis 1899.
Ce fut essentiellement un hôpital pour enfants ayant des maladies infantiles grave, jusqu’à la seconde Guerre Mondiale. Pendant la Drôle de guerre, ce fut un centre de repos et de convalescence pour les blessés français Après un bref passage des troupes italiennes, ce fut l'occupation par les soldats allemands. Ces derniers construisirent plusieurs blockhaus qui sont encore visible en haut de la colline : Vue magnifique garantie, toujours impressionnant, ces blockhaus...
Les activités de l'hôpital reprennent en 1946 et évoluent vers la prise en charge des enfants souffrant d'encéphalopathie. Ce dernier terme sera remplacé par le terme "polyhandicap" dès 1980.
Trois pôles d'activité caractérisent L'Hôpital :
Un centre de soins pour polyhandicapés (313 lits)
Une unité de pédiatrie de moyen séjour (24 lits)
Une unité de convalescence médico-chirurgicale pour adulte (23 lits et 19 chambres individuelles)
Le futur est en train de s'écrire et j’y retournerais...
Source :
Vincent BOREL ; SAN SALVADOUR - Enigmes et Réalités - Éditions CHAMPFLOUR ;2000
Livre gentiment prêté par Heïdi (ergothérapeute).
POINTS POSITIFS :
- Beauté du site et côté agréable du parc en bord de mer.
- Prêt de fauteuil électrique.
- Présence efficace, bienveillante et dévouée de l'équipe soignante, personnel médical et éducateurs. L'accueil fut agréable et bien fait, notamment avec son petit bilan médical et le petit suivi ; il y a aussi des visites du médecin trois fois par semaine, dans les chambres, si besoin...
-
Petite plage accessible (malheureusement, elle "ferme" á 16h la semaine et est fermée le week-end)
- Ambiance "familiale" et conviviale.
- Deux Kinésithérapeutes, une ergothérapeute et une orthophoniste, ainsi qu'une diététicienne, un psychologue est aussi disponible en fonction de l'avis médical.
- Animations permettant de « sortir » !
- Bilans de début et de fin de séjour en kinésithérapie
- Somme toute, confort des chambres et du service moyens, et surtout, les chambres ne sont pas climatisées.
- Une salle de kinésithérapie petite et apparemment peu équipée ; pas de programme "intensif" et peu de suivi, même si la, puis les kinésithérapeutes essayaient de voir les patients régulièrement. (Je suis resté, cependant, plusieurs jours sans en voir une !).
- Equipe de nuit parfois intrusive et manquant de discrétion.
- Plage fermant à 16H
CONCLUSION
Ce centre est appréciable, y séjourner est agréable, et peut-être bénéfique, cependant, il doit, plutôt être considéré comme un centre de répits. Si vous souhaitez de la kiné intensive, passez votre chemin (fauteuil électrique ou pas ????). Les personnes craignant la chaleur devront, si possible éviter Août. C'est aussi une période de congés et certaines absences peuvent être préjudiciables ! Cependant, la plage n'est ouverte et surveillée que pendant les deux mois d'été (Juillet-Août).
D'après des "habitués" et des éducatrices, il y a plus d'animations entre Juin et Septembre ...
En juin est organisée une activité théâtre, avec des personnes de tout l'hôpital...
Sylvain

aubert2 a écrit
L'article ne dit pas où se faire vacciner pour le moins de 75 ans !
Sur l'article
CSC vous encourage à vous faire vacciner contre la COVID-19 !
Gilles a écrit
Document très complet et compréhensible qui permet de se projeter et prévoir des solutions pratiques (même si un peu "plombant" quand on n'est qu'au début de la maladie).
Une question concernant la vision : le fait de ne pouvoir lire en temps les panneaux routiers de direction (où figurent de multiples informations, villes par exemple) ou les détails sur une carte (absence de réflexe oculomoteur) n'est pas évoqué. Est-ce un effet lié à la maladie ?
Merci en tout cas !
Sur l'article
« Les effets au quotidien des ataxies à déclaration adulte », par Hubert Boeuf
hvivet a écrit
Quel plaisir ça a été de retrouver les joies du grand air lorsque j'ai acheté mon fauteuil en 2015 ! Vu tous les endroits qu'il me permettait de pouvoir re-aller en toute confiance (chemin caillouteux en montagne - voire sans chemin à travers la montagne !- mais aussi la plage...) ça m'a permis de me sentir moins handicapé d'un coup !
Sur l'article
Banc d’essai « fauteuils tous chemins » réalisé par Pascal, un amoureux de nature !
Sylvia a écrit
Merci pour ces informations précieuses. Super document à lire absolument car très utile. Encore merci ! Sylvia H
Sur l'article
« Les effets au quotidien des ataxies à déclaration adulte », par Hubert Boeuf
